L’héritage sans nom, Ellen Gustavsen, éditions Gallmeister, 24.90 euros
Un soir d’été, dans la forêt norvégienne, une bande de jeunes qui se connaissent depuis l’enfance fêtent leur entrée au lycée dans une folle soirée d’excès. Mais aux premières lueurs de l’aube, c’est un drame qui se dessine : Elisabeth, 16 ans, a été violée. Dans un accès de colère, elle va commettre un acte irréparable qui marquera l’avenir du groupe.
Quinze ans plus tard, le docteur Haraldsen, gynécologue réputé, est retrouvé assassiné sur son divan d’examen gynécologique dans une sinistre mise en scène. Qui pouvait bien en vouloir au docteur? Le policier Lars Lukassen, chargé de l’enquête, découvre une troublante correspondance entre les deux affaires.
Les chapitres se succèdent en alternant les voix d’Elisabeth et de Lars sur un rythme soutenu. Un polar captivant et surprenant qui va au-delà du genre policier et qui nous interroge sur les questions de l’héritage familial et de la filiation. Un roman intense et addictif.