Le Vendée Globe … en librairie aussi!

Vendée Globe 2012-2013, le livre officiel, éditions du Chêne, 29.90 euros

La 7ème édition de la prestigieuse course partira des Sables d’ Olonne le 10 Novembre 2012. En attendant, on peut feuilleter ce très bel ouvrage regorgeant de superbes photos de la régate et relatant l’histoire des différentes courses et de leurs équipages. Un bel avant-goût pour les passionnés.

Seul autour du monde, la B.D du Vendée Globe, éditions Dargaud, 15.99 euros

Pour aborder de manière ludique la course, voici la B.D du Vendée Globe. Fondée sur de véritables témoignages de participants, Renaud Garreta et Alexandre Chenet nous plongent dans l’expérience de la course en solitaire, en suivant les aventures d’un skipper avec une B.D au dessin réaliste. On s’y croirait!

 

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L’envers du décor

Un héros: roman

“Un héros”, Félicité Herzog, Grasset

 

Félicité Herzog nous plonge dans le monde froid et aseptisé d’une enfance qui, contre toute attente, n’aura pas toujours été facile. Fille d’un monstre sacré, héros national sur qui se cristallisèrent les espoirs d’un peuple français meurtri par la guerre, Félicité Herzog raconte l’envers du décor : l’alpiniste prodige est un homme volage, séducteur, un père lointain voire indifférent qui délaisse ses enfants, pire : peut-être n’est-il qu’un usurpateur, héros autoproclamé de sa propre légende… Les français se seraient-ils trompés sur le glorieux alpiniste, décoré grand-croix en Septembre dernier?

Dans tous les cas, le décalage entre l’image publique et le père déplorable qu’il fut est la brèche dans laquelle s’engouffre l’amertume et la difficulté à vivre de ses deux enfants, Laurent et Félicité : elle s’enfuit aux USA (et dans le monde glacé de la finance) pour vivre, alors que son frère, jeune homme brillant, interné pour schizophrénie dès 1995, finira par succomber à ses démons. Ce qui pourrait être un brûlot familial devient, sous la plume de Félicité Herzog, qui écrit comme au scalpel, sec et coupant, un récit singulier et personnel où la tendresse affleure sous la lucidité volontaire du propos. Félicité Herzog écrit pour son frère, pour qu’il ne soit pas effacé, oublié comme l’oubliera leur propre père lorsqu’on lui demande, au détour d’une interview, le nombre de ses enfants.

Ce récit, que l’on peine à appeler roman, est avant tout une quête de vérité et de justice, au-delà de ce mirage qu’est la célébrité ; ce n’est pas une plainte de petite fille riche, mais le récit émouvant d’une jeunesse amère, à l’ombre d’un père qui n’était, peut-être, qu’un homme normal.

 

 

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Nos premiers coups de coeur de la rentrée littéraire 2012

Ca y est, la rentrée littéraire est là, avec ses 646 romans qu’il va falloir caser dans notre petite librairie ! Mais la rentrée littéraire, c’est d’abord des titres à soutenir et à défendre. Voici un aperçu de nos premiers coups de coeur…

 

Les lisièresBien sûr, on ne peut pas passer à côté du dernier livre d’Olivier Adam, “les lisières” chez Flammarion. Un auteur qui peut en agacer certains, mais qui trace son sillon en construisant une oeuvre très cohérente. En tout cas, “les lisières” est à mes yeux son roman le plus abouti, qui comprend ses thèmes récurrents : drames familiaux, difficulté d’être, misère sociale, mais qui est aussi une réflexion sur les banlieues et l’enfer périphérique qu’elles peuvent représenter. On retrouve son écriture épurée et sensible ; un roman fort et engagé, qui, sans aucun doute, marquera la rentrée.

La réparationDans un autre style, le roman de Colombe Schneck, “La réparation” m’a également charmé. L’auteur, qui a appelé sa fille Salomé, réalise qu’une histoire familiale chargée entoure le choix de ce prénom ; elle mène alors une véritable enquête familiale qui l’entraîne dans le ghetto de Kovno, où elle va retrouver ses tantes et sa mystérieuse petite cousine, Salomé, dont le destin tragique hante sa famille. Un roman émouvant et une véritable leçon de vie.

Tigre, tigre !

Un petit dernier pour la rentrée étrangère, le roman de Margaux Fragoso, “Tigre, tigre!”, roman totalement atypique qui retrace la relation ambiguë entre Margaux, sept ans, et Peter, un ami de sa mère d’environ cinquante ans. Sa maison est pour la petite fille un véritable paradis fait de jeux et d’animaux exotiques ; Peter est d’abord pour elle un ami, puis devient un père et un amant. C’est cette relation spéciale, qui durera une quinzaine d’années, que nous décrit Margaux, dont ce récit est l’histoire. Entre manipulation et affection, aveu et déni, ce récit écrit comme un roman est bluffant. A découvrir.

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Le pavé de l’été

Les débutantesLes Débutantes, J. Courtney Sullivan, éd Rue Fromentin, 22euros

Sally, Bree, April et Célia n’ont pas forcément d’atomes crochus lorsqu’elles se rencontrent à l’université de Smith, à Northampton, dans le Massachussetts, école qui a la particularité d’appartenir aux sept universités exclusivement féminines des Etats-Unis ( les « sept soeurs »). C’est dans ce cadre singulier que les liens entre les quatre jeunes filles vont peu à peu se nouer, d’abord par leur proximité imposée : toutes quatre se retrouvent dans des chambres de bonne sous les toits, partageant la même salle de bain.

Entre Célia, l’écrivain en herbe issue d’une famille catholique pratiquante, Bree, la belle jeune fille du Sud, Sally, la parfaite B.C.B.G qui vient de perdre sa mère, et April, la rebelle féministe aux allures de garçonne qui doit travailler pour payer ses études, une amitié très forte va naître.

Quelques années plus tard, Sally va se marier sur le campus de Smith et invite ses trois amies à être ses demoiselles d’honneur ; c’est le point de départ du roman et une invitation à explorer la relation entre les filles, leurs aspirations personnelles, leur confrontation à la vraie vie au sortir du cocon que formait Smith, la façon dont chacune va creuser son propre sillon et, peut-être, trouver sa voie.

«Les débutantes » est, tel que l’indique son titre, un roman d’apprentissage ; c’est aussi un superbe roman sur l’amitié féminine, une réflexion assez juste sur la condition des femmes dans notre société, tiraillées entre devoirs et aspirations, travail et maternité. Les personnages cherchent leur voie (l’une d’elle sur le plan sexuel notamment) et c’est ce qui les rend touchant (-es, devrais-je dire, puisque tout est féminin dans ce roman). Si la couverture très « girly » et le côté « pavé » (517 pages!) m’ont un peu rebuté au départ, j’ai plongé dans ce roman à plusieurs voix avec bonheur et ne voulais plus quitter les quatre filles que j’avais la sensation de connaître. Malgré quelques petites maladresses (intrigue parfois cousue de fil blanc), l’auteur s’est amusée à pulvériser les clichés en allant au-delà des apparences, créant ainsi des héroïnes infiniment attachantes. Un vrai plaisir de lecture.

Si vous ne savez pas quoi lire sur la plage voilà LE pavé de l’été 2012 !

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La résilience de Jeanette

“Pourquoi être heureux quand on peut être normal?”, Jeanette Winterson, éditions de l’Olivier

 

Dans ce livre au titre intriguant, Jeanette Winterson nous livre le récit poignant de son enfance près de Manchester dans les années soixante. Petite fille adoptée dans une famille qui n’en est pas vraiment une, Jeanette grandit dans un milieu ouvrier, entre un père effacé et une mère instable, bigote et sévère.

Un récit qui pourrait être celui d’une descente aux enfers puisque la petite fille est mal aimée et maltraitée, parfois mise à la porte de chez elle, enfermée dans la réserve à charbon… puis réellement chassée lorsque sa mère la découvre dans les bras d’une petite camarade. A sa fille adolescente qui tente alors d’exprimer ses aspirations  “je veux seulement être heureuse”, Madame Winterson oppose cette réponse redoutable : “mais pourquoi être heureux quand on peut être normal?”

C’est à cette question que répond l’auteur, des années après. Et sa réponse prend la forme d’un récit passionnant, émaillé de réflexions sur la question de l’identité, du sens de la vie, de la recherche du bonheur, qui sont autant de fulgurances laissant son lecteur ébloui. Le passage des années a donné à l’auteur le recul nécessaire pour nous offrir un récit tendre et féroce, d’une pudeur remarquable et qui fait de sa mère, Madame Winterson, un personnage truculent digne des grandes figures de la littérature.

Un tour de force.

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Au mois d’Avril, lisez Madame Hemingway!

Madame HemingwayMadame Hemingway, de Paula MacLain, éditions Buchet chastel

 

Chicago, 1920. Dans les premiers balbutiements du jazz, Hadley Richardson, jeune femme du Midwest allant sur ses 28 ans, croise dans une soirée le jeune Ernest Hemingway, 20 ans, qui n’est alors qu’un bel inconnu fascinant l’assistance par ses récits de la grande guerre, dont il est rentré blessé à la jambe. Il est fan de jazz, elle joue du piano classique avec passion ; il est entier et très déterminé ; elle semble plus sensible et discrète ; cependant leurs coeurs s’accordent immédiatement et leur mariage est célébré très rapidement.

Dès 1921, ils s’embarquent pour l’Europe et le Paris des années folles, où ils rencontreront la crème des artistes et écrivains de la “génération perdue” : Scott et Zelda Fitzgerald, Gertrude Stein, Ezra Pound…Dans une ambiance de fête permanente où l’alcool coule à flots, le jeune couple mène une vie de bohème et de vaches maigres puisqu’Ernest n’a encore rien publié des oeuvres qui le rendront célèbre. Leur amour et leur complicité survivront-ils à cette existence faite d’excès?

Paula MacLain a pris le parti de s’attaquer à la légende Hemingway par le prisme du regard de sa première épouse (il en eut  4!) alors qu’il n’était qu’un illustre inconnu. Et c’est ce parti pris qui rend le roman passionnant car on s’attache beaucoup à la figure d’ Hadley, jeune femme honnête et romantique, véritable port d’attache du fringant Hemingway et qui le restera peut-être toute sa vie.

Un livre qui peut toucher les amateurs de biographies, de romans historiques, mais aussi les lecteurs de romans plus intimistes. Un régal!

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Les bons romans de votre hiver

« Une année studieuse », de Anne Wiazemsky, Gallimard

« Une année studieuse », c’est celle que va vivre la narratrice, jeune fille presque ordinaire au milieu des années 60 et qui vient de rater son bac. Petite-fille de François Mauriac, Anne Wiazemsky envoie cette année-là une lettre enthousiaste au cinéaste Jean-Luc Godard à propos de son dernier film, qui l’a touché. Avec la fougue de la jeunesse, elle lui écrit qu’elle a aimé son film, et qu’elle l’aime, lui.
« Avais-je mesuré la portée de ces mots ? » se questionne -t-elle à présent.

C’est le début d’une idylle passionnée entre la jeune fille, 20 ans à peine, et le cinéaste, de 17 ans son aîné. Nous sommes avant 1968 et cette liaison fait scandale dans la famille d’Anne. Celle-ci repasse les épreuves du bac avec succès et devient étudiante en philosophie à l’université de Nanterre. Elle découvre à la fois l’indépendance et le premier sentiment amoureux, difficile à vivre d’autant plus que sa famille y est opposée et que Godard se révèle un amoureux exclusif et jaloux.

Récit plus que roman, « Une année studieuse » nous enmène au coeur des années 60, dans la france conservatrice et assez hypocrite d’avant 68. C’est une histoire singulière, celle de la petite-fille de Mauriac qui vit dans un milieu bourgeois protégé et du grand cinéaste Godard, une histoire où l’on croise le tout-paris culturel (la rencontre avec daniel cohn-bendit à Nanterre, notamment, est savoureuse, il la poursuit dans la fac sous prétexte de « solidarité des rouquins »!). Mais c’est aussi l’histoire, universelle, de l’apprentissage de la vie, de la découverte de la sexualité et de la relation amoureuse par une jeune fille comme les autres.
Anne Wiazemsky raconte admirablement ses premiers pas dans la vie et nous touche par sa justesse de ton, son écriture simple et sensible. Un bon roman de la rentrée de Janvier !

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Nos coups de cœur de la rentrée littéraire

fille tombée du ciel

La fille tombée du ciel, heidi w.durrow, ed. Anne Carrière

Rachel Morse, 11 ans, fille d’une mère danoise et d’un père noir américain, est la seule rescapée d’un drame familial qui lui a arraché sa mère, son frère et sa jeune soeur. Elle est recueillie par sa grand-mère paternelle à Portland, où elle doit reconstruire sa vie. Rachel est vite confrontée au racisme ordinaire et souffre de ne se sentir ni intégrée dans la communauté des noirs, ni dans celle des blancs…

Un formidable roman d’apprentissage, atypique et poétique comme son titre. C’est la force de l’écriture qui rend ce roman très attachant et personnel. A découvrir!

Rien ne s'oppose à la nuit

Rien ne s’oppose à la nuit, Delphine de Vigan, ed.JC lattès

Delphine de Vigan s’attaque ici à un sujet que beaucoup d’écrivains ont évoqué avant elle, celui de la mère. Sujet rebattu s’il en est, elle en convient d’ailleurs dans le livre ; mais aucune ne ressemble à Lucile, cette mère improbable habitée de tant de secrets familiaux, cette femme à la fois sombre et fantasque dont la personnalité échappe à sa fille même.

Et c’est cette personnalité que tente de saisir Delphine de Vigan dans ce roman à travers une véritable et passionnante enquête familiale qui pose les questions de la construction de l’identité, de la filiation et de ce qu’on transmet volontairement ou non…Elle va tenter de répondre aussi à son petit garçon de 4 ans qui lui demande simplement : “mamie, elle s’est suicidé, en quelque sorte?”

Un roman remarquable par son ton juste et sa quête d’honnêteté ainsi qu’un lumineux portrait de femme.

Un gros coup de coeur de la rentrée.

Le lent sourire

Le lent sourire, de Caterina Bonvicini, ed. Gallimard

Le lent sourire, c’est celui de Lisa, la trentaine, le sourire fatigué d’une jeune femme frappée d’un cancer et qui n’y survivra pas. Autour d’elle gravite son groupe d’amis qui a déjà connu une telle tragédie quelques années auparavant avec Diana, rescapée d’un cancer au cerveau. Mais cette fois-ci, la mort n’épargnera pas le petit groupe…

L’histoire nous est contée de l’intérieur par Clara, l’amie la plus proche de Lisa ; elle nous dit les longues journées à l’hôpital, la tristesse qui s’installe, mais aussi et surtout la solitude extrême ressentie par les personnages devant le deuil, que ce soit Lisa ou chacun de ses amis. Chacun réagit à sa manière et avec Lisa, c’est aussi le sentiment d’innocence des personnages et leur jeunesse qui semble s’enfuir…Au milieu du roman, Caterina Bonvicini opère une pirouette et suspend l’histoire que l’on suivait jusque-là pour nous amener dans celle de Ben, un chef d’orchestre assez antipathique dont la compagne, de 20 ans sa cadette, Anna, se meurt elle aussi d’un cancer dans la chambre voisine de celle de Lisa.

Clara et Ben vont se rencontrer et nouer un lien très particulier autour de leurs deuils respectifs.

Ce roman au sujet à priori très grave m’a finalement enchantée par son évocation des amitiés de jeunesse, sa réflexion subtile sur le deuil et surtout son ton juste. Enfin, bien qu’un peu désarçonnée au départ par le changement d’histoire et de narrateur au milieu du récit, j’ai finalement apprécié l’irruption de ce personnage assez égoïste et cynique qu’est Ben, qui amène une touche ironique au récit et reflète aussi nos propres faiblesses et peurs face à la mort.

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Les bons romans de votre été 2011

D'Acier - couverture
D’Acier de Silvia Avallone, éd.Liana Levi

En face de l’île d’Elbe, nous voici dans la petite ville de Piombino, où se côtoient ouvriers de l’aciérie locale, petits voyous et mères de famille exténuées. C’est dans ce cadre sans promesses que grandissent Anna et Francesca, bientôt 14 ans. Jolies et délurées, elles comptent sur leur amitié inconditionnelle pour affronter la dureté de leur vie et envisager l’avenir.

Mais même leur attachement indéfectible ne les protègera pas des coups du sort…

D’acier, c’est l’aciérie dans laquelle travaillent la plupart des hommes de la Via Stalingrado, cité HLM construite en bordure de mer où gravitent nos personnages ; d’acier, ce sont les conditions de travail qu’ils endurent ; d’acier, ce sont les cœurs de ces gens de conditions modestes qui s’endurcissent ; d’acier, le soleil implacable qui éclaire les scènes de ce roman. Silvia Avallone nous livre un texte dense, mêlant violence du quotidien et aspirations individuelles. Par la finesse de son écriture, elle transcende la vie médiocre de ses personnages et fait naître la grâce dans un paysage désolé.

Le Dîner,Herman Koch, éd. Belfond

Deux frères et leurs épouses se donnent rendez-vous pour diner dans un restaurant branché d’Amsterdam. Service raffiné, produits bio, assiettes quasi vides, nos personnages évoluent dans un environnement passablement chic : il faut dire que Serge, l’un des deux frères, est un homme politique connu, potentiellement « premier ministrable ». Quant à Paul, le narrateur, il est plutôt désabusé et entretient des sentiments mitigés vis-à-vis de ce frère fameux. Ajoutez à cela des conflits de couple rentrés avec les deux épouses, Claire et Babette, et vous obtenez la recette de ce dîner explosif !

Pendant le dîner, on papote, on digresse et on oublie de parler de l’essentiel : leurs fils respectifs, deux adolescents, ont commis un acte atroce.

Du hors d’oeuvre au dessert, chaque chapitre comme chaque plat apparaît comme une scène de film, agrémenté de flash-back qui nous font revivre des épisodes de la vie de Paul et expliquent les relations des deux couples ainsi que leurs enfants.

Jusqu’où aller pour protéger nos enfants ? C’est la question que pose en filigrane ce roman à l’humour grinçant qui interroge nos valeurs morales. Le coup de cœur de l’été !

Betty et ses filles, cathleen schine, editions phebus

Quand son mari lui annonce qu’il la quitte au bout de cinquante ans de mariage pour cause de « différences incompatibles », betty, 75 ans, se retrouve désemparée. Elle se réfugie à Westport, dans un cottage au bord de la mer. Bientôt ses deux filles l’y rejoignent. Annie est divorcée et mère de deux grands enfants ; quant à miranda, agent littéraire, sa carrière est en perte de vitesse. Commence alors une existence en famille, entre femmes, parfois légère et tendre, parfois éprouvante, voire étouffante. Mais bientôt l’amour resurgit dans la vie des deux sœurs.

Un roman à la fois drôle et sensible, qui aborde avec légèreté des sujets parfois graves comme le vieillissement ou la solitude. Des personnages principaux et secondaires (le fameux cousin lou) hauts en couleur et singulièrement attachants, qui nous accompagnent longtemps après qu’on eut refermé le livre.

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